Le collège Jean Zay va bénéficier cette année du dispositif départemental « résidence artistique en collège ».

Il vise à favoriser des temps de rencontres entre des équipes artistiques et des jeunes deux-sévriens. La résidence d’artistes s’inscrit dans une dynamique de territoire facilitant la rencontre entre acteurs éducatifs, acteurs culturels, partenaires associatifs, contribuant ainsi à renforcer le lien social.

 

 

  • Pour 2021-2022, la compagnie E.GO sera en résidence au collège. Le Moulin du Roc sera l’opérateur culturel.

Le collège bénéficiera de 30h d’intervention de la compagnie et la structure partenaire l’Escale (association issue des mouvements d’Éducation Populaire) de 10h.

Un véritable parcours d’éducation artistique et culturel est pensé pour les élèves avec des temps de pratique de la danse hip-hop, une école du spectateur (spectacles, répétition publique, rencontre d’artiste) et une découverte de la salle et des métiers du spectacle.

 

 

  • Le lancement de la résidence artistique s’est fait jeudi 2 décembre au Moulin du Roc autour de la création Symfonia pieśni żałosnych du chorégraphe Kader Attou.

Une vingtaine d’élèves de la pépinière de jeunes danseurs du collège Jean Zay (élèves de niveaux mélangés ayant une pratique intense de la danse hip-hop au collège)  ont assisté à un temps de répétition de Symfonia pieśni żałosnych et ont pu échanger de manière privilégiée avec le chorégraphe.

 

 

 

  • A l’occasion de ce bord de scène, les élèves ont posé les questions suivantes à Kader Attou :

 

Pourquoi êtes-vous devenu chorégraphe ?

 

 

Pourquoi avoir choisi la danse ?

Kader a fait des arts martiaux, c’est une certaine manière de chorégraphier des gestes! Mais c’est grâce à l’émission de Sydney « H.I.P  H.O.P » qu’il a découvert le hip-hop. Cette émission a diffusé et rendu le hip-hop populaire en France dans les années 80. Cette émission terminait avec 5 min de « leçon de danse ».

 

 

Qu’est ce qui vous inspire?

Tout. Une musique, une image, un auteur, une odeur…

 

 

Comment recrutez-vous des danseurs pour un spectacle ?

Kader ne fait pas d’auditions à proprement parler. Il choisit les danseurs avec lesquels il a envie de travailler. Un spectacle c’est d’abord une histoire de rencontres. Les danseurs ont une esthétique : « contemporaine », « hip-hop », « classique »…  Il compose à partir de leur identité, avec leurs différences. Les danseurs sont au service du chorégraphe, de son propos, de son histoire. Il leur donne rarement des mouvements, préférant des temps d’improvisations et les guide par des indications (directions, intensités…).

 

 

De quoi parle la pièce?

En 1994, Kader découvre  la Symphonie n° 3 dite des chants plaintifs du compositeur polonais Henryk Górecki. En 2010, il crée Symfonia Pieśni żałosnych, pièce pour dix danseurs, avec le désir de concevoir une danse émotionnellement aussi puissante que cette musique. Il crée en s’attachant à l’intégralité de l’œuvre musicale et explore la rencontre entre le hip-hop et la forme du Ballet. Il la conçoit comme une marche langoureuse entre ténèbres et lueurs qui s’ouvre sur l’espoir.

 

 

Combien de personnes travaillent pour ce spectacle?  Combien de temps pour réaliser un spectacle?

Symfonia Pieśni żałosnych est une pièce pour dix danseurs. Il faut aussi compter le créateur lumière, le créateur son, les régisseurs plateau. Il a fallu environ 1 an pour réaliser ce spectacle.

 

 

 

Teaser Symfonia Pieśni żałosnych

 

 

Les élèves de la Pépinière et leur enseignante d’EPS Gaëlle Lebatteux,  clef de voûte des projets danse au collège Jean Zay, en compagnie de Kader Attou !

Rencontre avec Kader Attou – Pépinière du Collège Jean Zay (Niort)

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